ECOCERT est un organisme de contrôle et de certification, dont l’activité est à ce titre encadrée par les Pouvoirs Publics et la législation.
Il est agréé par l’Institut National de l’Origine et de la Qualité. Ecocert est très connu pour ces certification en bio. Cet organisme certifie entre autres les vins issus de raisins de
l’agriculture biologique (AB) ou biodynamique (Demeter).
Les vins dits "de raisins issus de l'agriculture biologique" peuvent utiliser le logo "AB".
cela signifie que nous respectons le cahier des charges « Agriculture biologique » et nous n'utilisons ni engrais chimique, ni désherbant chimique, ni pesticide , ni fongicide chimique. Le logo AB
est le logo du ministère de l’Agriculture.
DEMETER est la marque internationale, déposée depuis 1932, des produits issus de l’Agriculture Bio-Dynamique. L’Agriculture Bio-Dynamique existe depuis 1924. Elle a pour but de soigner la Terre et régénérer les sols. Les viticulteurs et vignerons bio-dynamistes, grâce à la fumure et à des préparations à base de plantes médicinales et de minéraux, en respectant les rythmes de la Terre et du Cosmos, travaillent dans ce sens. C’est un mode de viticulture durable. Le cahier des charges est beaucoup plus exigeant que pour l’agriculture biologique.
Le label Biodyvin regroupe les vignerons adhérents au Syndicat International des Vignerons en Culture Bio-Dynamique. Ils ont tous pour volonté de produire des grands vins de qualité,
représentatifs de leur région et terroir, tout en préservant l’environnement et les hommes.
L’application des principes de la biodynamie permet de vitaliser et conserver la fertilité des sols ainsi que de rendre les plants de vignes naturellement plus résistants, pour l’obtention de raisins
qui n’auront pas besoin de techniques correctives en cave. Plutôt que de standardiser, nous cultivons la différence et l’authenticité de goût.
DEMETER est la marque internationale, déposée depuis 1932, des produits issus de l’Agriculture Bio-Dynamique. L’Agriculture Bio-Dynamique existe depuis 1924. Elle a pour but de soigner la Terre et régénérer les sols. Les viticulteurs et vignerons bio-dynamistes, grâce à la fumure et à des préparations à base de plantes médicinales et de minéraux, en respectant les rythmes de la Terre et du Cosmos, travaillent dans ce sens. C’est un mode de viticulture durable. Le cahier des charges est beaucoup plus exigeant que pour l’agriculture biologique.
L’histoire de la viticulture biologique débute avec celle de l’agriculture biologique entre les deux guerres mondiales. Plusieurs mouvements ont vu le jour à cette époque.
Le mouvement biodynamiste voit le jour en Allemagne en 1927 et devient le premier à mettre en place une marque «Demeter» certifiant l’origine de ses productions. Elle revendique une conception large de la nature humaine et du vivant. La seconde source est l’agriculture organique créée en Grande Bretagne dans les années 40 et qui prône le compostage et le retour à une agriculture paysanne autonome.
En France, l’AB se développe dans les années 60 sous l’impulsion de sociétés comme Lemaire-Boucher puis de Nature et Progrès qui pratiquent une certaine intégration des producteurs (vente de conseils et de produits). Durant les années 70, l’AB est défendue par des mouvements contestataires écologistes. A partir des années 80, beaucoup d’agrobiologistes prennent leurs distances avec les théories des débuts, et les références philosophiques deviennent moins fréquentes. La reconnaissance intervient au travers de la création de différents organismes (IFOAM 1972, FNAB 1978, GRAB 1979, ITAB 1982). L’AB est reconnue officiellement en France en 1981, et en Europe en 1991. Au niveau européen, la réforme de la PAC de 1992 crée des aides à la conversion à l’AB qui seront un moteur puissant pour le passage au bio de nombreux vignerons.
Il existe plusieurs définitions de la viticulture biologique :
Les motivations de la conversion à la viticulture biologique sont variées :
Viticultures biologique et raisonnée ont des points communs et des différences. Les points communs portent sur :
Les différences sont résumées dans le tableau suivant :
Viticulture raisonnée | Viticulture biologique | |
Réglementation (échelle) | Nationale | Européenne |
Réglementation (contenu) | Référentiel réglementaire + scientifique et technique | Pas d’engrais chimique pas de pesticides de synthèse, pas d’OGM |
Démarche | Globale de l’exploitation | Démarche produit |
Appartenance aux signes de qualité | non | oui |
Contrôle | Qualification pour 5 ans renouvelables, contrôle la première année puis une fois tous les 5 ans | Certification chaque année et 1 à 2 contrôles par an (un obligatoire et un inopiné) |
Etiquetage | Pas de logo | Logo et mention obligatoire |
Aides | Pas d’aides | Aides à la conversion |
Pour y voir plus clair, télécharger le tableau récapitulatif dans le document ci-dessous (Attention ! Les informations sur les vins biologiques datent d'avant l'adoption du règlement de vinification entré en vigueur le 1er août 2012)
Les objectifs poursuivis sont les suivants :
La viticulture biologique est une part importante de la production biologique européenne. Elle couvre une surface agricole importante de plus de 150 000 ha soit plus que la taille du vignoble bordelais.
La viticulture biologique est pratiquée dans tous les pays producteurs de vins (Europe, Amérique, Afrique du Sud, Australie). Aux USA la viticulture biologique est régie par une réglementation
spécifique : le NOP.
En France en 2011, selon les statistiques de l’Agence Bio, la viticulture biologique représente 4692 exploitations et 61 055 ha dont 28661 ha en bio et 32 394 ha en conversion. Cela représente
7,4 % du vignoble français. Les principales régions productrices sont le Languedoc-Roussillon, PACA et l’Aquitaine. Le Languedoc-Roussillon compte 1199 producteurs et 19907 ha en bio+conversion.
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